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La semaine vue par Diogène : PAI-Yoplait, Dette, Candover, Québec, Facebook ... Accès libre


| 651 mots

Il fait froid, ce n’est rien par rapport à Montréal.

Québec-Montréal : coup de froid

Montréal, ville dynamique et technologique où sont notamment installés Electronic Arts et Ubisoft. Québec, gros investisseur dans le private equity et notamment le capital risque, que ce soit au travers la Caisse des Dépôts mais aussi le Fonds des Travailleurs du Québec. Porte d’entrée sur le continent américain, Montréal fait la part belle à l’esprit d’entreprise et l’innovation. Et pourtant la région subit elle aussi un recul de près de 20 % de ses investissements en volume sur le premier semestre par rapport à l’année dernière.

PAI/Yoplait : qui a la fibre yogurt ?

PAI met en vente les 50 % qu’il détient dans Yoplait. L’offre de Lactalis qui portait sur 100 % à une valorisation de 1,4 Md€ ayant été rejetée, un open bid pour 50 % est en cours. Avec une dizaine de candidats pour une valeur d’entreprise au minimum de 1,5 Md€, et comme conséquence beaucoup de tractations en coulisses. Mengniu, le groupe agroalimentaire chinois d’origine mongole, serait parmi les candidats. Mais peut-on vraiment laisser partir les yogurts français dans des mains aussi étrangères? A part les Bulgares, qui a vraiment la fibre yogurt ?

Mondialisation : et la culture ?

Ce problème de yogurts illustre bien l’importance de prendre en compte les spécificités d’un produit dans le cadre d’une fusion ou acquisition par une société étrangère. En effet comment ne pas s’étonner par la suite de difficultés d’intégration, des chocs de culture, Imagine t-on Danone rachetant le leader mondial du Nem chinois ?

Dette : les fonds, nouveaux banquiers?

D’après une étude anglo-saxonne, les fonds de private equity et ceux souverains devraient jouer un plus grand rôle dans les financements de sociétés sous forme de dette et autres outils de prêts l’année prochaine au détriment des banquiers traditionnels. Mais bien sûr, les banques font des énormes profits et du coup les fonds, dont c’est quand même aussi le métier de faire des profits, vont ainsi prendre le métier des banques.

En fait il s’agit aussi de se positionner dans la fenêtre laissée libre - parce que trop risquée pour les banques - du financement à risque de projets ou sociétés. Et hop, c’est déjà parti puisque les managers des fonds d’infrastructures cherchent à lever 6.5 Md$ en dette cette année pour faire face à la timidité des banques de crédit dans le financement d’actifs.

Candover Partners peine à trouver le bon cap

Candover aurait dépensé la moitié de ses capitaux appelés dans les six derniers mois sans toujours savoir ce que sera son avenir et après avoir échoué dans sa tentative de lever un nouveau fonds. « Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va » , disait justement mon éminent collègue Sénèque.

Facebook : stocks en stock

Un nouveau fonds de 100 M$ est en cours de levée pour financer le rachat de stock options des employés de Facebook et autres start-up internet dont les employés vendent leurs stocks options sur un marché « secondaire » ou « gris ». Impossible d’expliquer cela à ma tante qui vit dans la Drôme mais j’adore…

Ainsi va la vie dans le non côté. Bonne semaine!

Diogène

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