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Le vin de la semaine : Numanthia - Toro Bravo Accès libre


| 662 mots

Un tour du monde en une matinée

Samedi dernier, j’ai fait le tour du monde. Australie, Nouvelle-Zelande, Chili, Argentine, Californie et Espagne. Cela m’a pris une matinée, une délicieuse matinée chez Estates & Wines, la filiale de vins des plus beaux terroirs étrangers du groupe LVMH. Les domaines sont choisis avec grand soin et les vins sont exceptionnels. Ils apportent l’exubérance des vins du nouveau monde, qui n’ont pas peur de porter un goût « a falvour » à son paroxysme. Mais, comme ils sont aussi à moitié français, les vins élaborés dans les domaines de cette filiale ont une grande élégance. J’aurai l’occasion de reparler de certains de ces vins. Aujourd’hui, je veux vous parler du dernier domaine acquis par Estates & Wines. C’est le domaine le plus exotique, le plus perdu, le plus merveilleux. Et pourtant le plus proche : il est en Espagne au milieu du désert s’étendant de Madrid à Valladolid.

Essence de raisin

Numanthia a été racheté en 2008. Bien sûr, je n’y suis pas allé, mais ceux qui en reviennent, ont les yeux émerveillés. « On m’avait dit que c’était loin de tout, mais à ce point, je n’avais pas imaginé » me raconte un des employés de Estates & Wines. Dans la région viticole du Toro, à 800 mètres d’altitude, un domaine avec des vignes de 70 à 120 ans. Ces vignes sont les vestiges d’une préhistoire, d’un temps où le phylloxera n’avait pas encore sévi. Des pieds rabougris, des petits bosqués plantés n’importe comment, qui ne donnent qu’une essence de raisin. Le rendement est parfois inférieur à 10 hectolitres à l’hectare. Un chai ancien qui est en train d’être totalement reconstruit. Et pour l’instant, deux vins. L’incroyable Numanthia et le sublime Termanthia.

Une deuxième sélection grain par grain

Le Numanthia, c’est le petit jeune. Le raisin est issu de vignes de seulement 70 à 100 ans. Chaque grappe est sélectionnée et la vinification fait l’objet d’une grande attention. Une macération de 18 jours sur peaux lui donne un rouge profond. L’élevage en fut de chêne pendant 18 mois lui assure des tannins soyeux. La force et la chaleur du centre aride de l’Espagne, la douceur de l’Andalousie. Ce vin est un bonheur.
Son grand frère, le Termanthia, est un vin rare, très rare. Les vignes ont 120 ans, les raisins sont récoltés baie par baie puis, comme si cela ne suffisait pas, ils font l’objet d’une deuxième sélection avant le pressage. Il ne rentre dans la composition de ce nectar qu’un condensé de plaisir. Je l’avais déjà gouté, deux ans auparavant, et mon cerveau avait immédiatement imprimé cette expérience inimitable. Deux ans après, la sensation revient : sous le soleil exactement. Le palais est voluptueux, les tannins sont serrés et soyeux.

Le secret était bien gardé ...

Je sais l’intérêt de beaucoup pour un vin persistant en bouche. Celui-ci envahit votre palais de ses arômes de cacao, de truffe, de vieilles cerises macérée dans de l’eau de vie. C’est long, très long, très très long. C’est interminable. Mais ce vin est encore pratiquement introuvable. Jusqu’à son rachat le secret était bien gardé. La propriété ne vendait qu’à une poignée d’espagnols amateurs avertis. Aujourd’hui, Estates & Wines commence à le commercialiser en dehors de la péninsule. Mais les prix sont très élevés - juste récompense d'un travail exact.

Numanthia vendu au dessus de 30 euros
Termanthia vendu au dessus de 100 euros

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